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Firemagma Chapitre 6, partie a

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6) Révélations :
a. « Tu es un démon ! » :


         Océanne était de retour au commissariat. Elle était venue d’elle-même après la journée de cours afin de dénoncer Patt pour le meurtre de Julien. À peine arrivée, elle avait été immédiatement prise en charge, et installée dans une salle identique à la veille, après l’accident. Cette fois, elle but le café qu’on lui avait proposé de bon cœur, attendant que quelqu’un vienne la voir. Ce fut le commandant à la moustache en spirale qui entra. D’une main, il se tenait l’arrière du cou, de l’autre, un dossier. Il avait l’air particulièrement contrarié, comme s'il avait eu une mauvaise journée. D’un geste brusque, il lâcha le dossier sur la table, ce qui fit sursauter la jeune femme. Le vieux policier ne fit rien paraître, mais il était content de son effet. Il aimait donner une impression de pression sur les gens qu’il allait interroger. Même si c’était les témoins. Sans s’asseoir, il se plaça à l’extrémité opposée de la table.

« Bien Mademoiselle Filia, c’est une bonne surprise que vous soyez venue de vous-même. Nous allions vous convoquer. Je suis le commandant McGregor, et en charge de cette audition.
- Bonjour… Je suis venue pour vous parler de ce qui s’est passé hier… Même si j’arrive trop tard… »

McGregor leva l’un de ses sourcils, ne comprenant pas du tout.

« Comme cela trop tard ?
- Celui qui a attaqué mon ami… est mort ce matin. Je n’ai pas du tout compris ce qui s’est passé… »

Le commandant ouvrit le dossier posé sur la table, gardant sa position debout, et tourna quelques pages avant de reprendre la parole.

« Patt Evans, c’est bien cela ? C’est vraiment fâcheux. D’autant que nous n’avons presque plus aucune piste à présent… Et la victime ?
- Il s’appelait Julien Taika… »

Océanne sentit les larmes lui monter aux yeux, embrumant légèrement sa vision. Respirant un grand coup, elle réussit tout de même à les contenir, ne voulant pas refondre en larme. Encore une fois. Surtout ici. Le vieux policier ressentit la peine de la jeune fille, et hésita une seconde à continuer, surtout avec ce qu’il allait annoncer à la jeune femme à propos de l’accident. Mais il devait obtenir le maximum d’information, surtout maintenant que le premier suspect était mort aussi. Ce qui était pour le moins étrange.

« Pourriez-vous me faire une description de votre ami ? Ou une photo ? Et une adresse afin que nous puissions contacter sa famille, qui doit s’inquiéter à l’heure qu’il est. Même si personne ne s’est encore présenté pour signaler une disparition… »

Océanne attrapa son sac au sol, et fouilla dedans. Elle avait prévu cette question, et était partie chercher une photo de classe chez elle. Seule photo qu’elle avait de Julien. En la sortant de son sac, elle la posa sur la table, et indiqua le jeune homme tout en faisant glisser la photo. McGregor fronça les yeux en voyant la photo, et regarda sévèrement la jeune femme.

« Il doit y avoir une erreur. Ce jeune homme ne peut pas être la victime. »

Océanne regarda la photo pour être sûre de ne pas avoir indiqué la mauvaise personne avant de poursuivre.

« Si… C’est lui. Le blond en haut à droite.
- Ce n’est pas possible, je vous le répète. J’ai poursuivi ce jeune homme dans les rues ce matin même. Il s’est enfui du lycée juste après que monsieur Evans Patt soit défenestré. Il m’a d’ailleurs échappé… La seule différence notable est qu’il avait les yeux rouges ce matin. »

Océanne ouvrit la bouche, mais n’émit aucun son, tout en regardant autour d’elle. La scène où Julien mourait dans ses bras, et l’explosion de l’ambulance repassa dans son esprit, lui arrachant une larme qui coula sur sa joue.

« Ce n’est pas possible… Il est mort sur mes genoux… Il ne pouvait pas… être là ce matin !
- Je peux pourtant vous l’assurer mademoiselle. Et il est même notre suspect numéro un dans le meurtre d’Evans Patt. »

Océanne s’attrapa la tête dans les mains, complètement perdue. Elle savait ce qu’elle avait vu. Son corps entier se mit à trembler.

« C’est lui qui a été poignardé je vous dis… Et qui a été emporté par l’ambulance… Je… Je ne suis pas folle ! »

McGregor sortit une nouvelle page de son dossier, qu’il montra à la jeune femme. La contrariété se lisait sur son visage, et visiblement l’audition commençait à l’énerver. Lui aussi savait ce qu’il avait vu le matin même.

« Ce n’est pas possible, regardez les résultats de notre enquête sur l’explosion de l’ambulance. Elle démontre que ce n’est pas le véhicule qui s’est embrasé, mais quelque chose à côté !
- Arrêtez…
- Là où se trouvait le corps d’après le témoignage des policiers sur place. Il n'en reste rien. Il a été réduit en charpie sans rien laisser !
- Arrêtez !
- Et j’ai vu votre ami ce matin même, je me suis même battu avec lui ! Il ne pouvait être dans l’explosion ! 
- ARRÊTEZ JE VOUS DIS !! »

Au même moment, McGregor tapa sur la table avec son poing gauche, courbant la table en acier à l’endroit de l’impact. Océanne le regarda avec les yeux grands ouverts, et ses larmes se mirent à couler. Il lui était devenu impossible de les retenir.
Son esprit se détacha de la réalité pendant un moment. Depuis la veille, elle avait cette scène d’horreur qui lui repassait en tête, la vie s’échappant de son ami alors qu’il était sur ses genoux, l’ambulance qui explose… Et maintenant elle apprenait même que la source de l’explosion était au niveau de son corps, l’ayant certainement complètement désintégré… Un haut-le-cœur l’envahit, et elle plaqua rapidement ses mains sur sa bouche pour éviter de vomir.

« …. Mademoiselle Filia ? »

Relevant d’un coup la tête, elle réalisa qu’elle s’était recroquevillée sur sa chaise, les genoux en dessous du menton. Le commandant lui avait visiblement parlé, mais elle n’avait pas du tout entendu. Ce dernier poussa un léger soupir en la voyant et se détendit. Sa colère semblait lui être passée.

« J… Je…
- Vous avez fait preuve de courage en venant aujourd’hui, pour nous parler de tout cela, cependant… le choc semble encore trop frais et important. Vous n’êtes pas en état de poursuivre cette audition.
- Non je…
- Rentrez chez vous. Reposez-vous, vous en avez grandement besoin. Nous vous contacterons si nous avons du nouveau sur cette affaire. »

Le ton était calme, mais sans appel. La jeune femme se releva doucement, sans un bruit et voulut récupérer la photo. Mais le vieux commandant l’attrapa avant elle.

« Venez, je vous raccompagne jusqu’à la sortie, je vais faire une photocopie en passant. »

Quelques minutes plus tard, Océanne sortit du commissariat un peu tremblante. Elle ne comprenait rien à ce qui se passait. Elle avait pourtant vu tout ça de ses propres yeux… Et ce policier affirmait pourtant l’avoir aperçu ce matin même. Ses pensées étaient confuses, et ses jambes flageolantes. Cette audition l’avait beaucoup remuée, plus qu’elle ne l'imaginait.
Après avoir descendu les quelques marches du poste de police, sa tête lui tourna légèrement. Blanche comme un linge, elle eut quelques petits vertiges. Elle ne se sentait pas bien du tout, ce qui l’obligea à s’asseoir sur un rebord. Toute cette histoire l’avait totalement retourné.

« C’est pas possible… » Songea la petite rouquine.

Elle se releva doucement tout en se tenant la tête et s’éloigna, empruntant une rue adjacente, sous les yeux attentifs de l’acolyte de Patt. Ce dernier qui était resté là à l’attendre, caché derrière un arbre, fumait une cigarette. Après l’avoir écrasé au sol, il se mit à la suivre.

***
**
*


         McGregor retourna dans son bureau, ferma la porte et baissa le store sur la vitre, afin d’être totalement isolé. Comme à chaque début d’enquête, il prenait un tableau, et y mettait toutes les informations qu’il avait. C’était des restes de son ancienne vie professionnelle. On y trouvait déjà une photo de Patt au sol, après avoir été défenestré, une autre du lieu de l’explosion de l’accident, et maintenant, il y accrocha la photo de classe. Julien y était entouré au feutre rouge, ainsi que Patt et Océanne.
Il se recula et il examina les trois images avec la plus grande attention, tout en tortillant sa moustache.

« Cette affaire est étrange… J’ai poussé psychologiquement cette fille jusqu’à la limite, et elle ne démord pas de sa version. »

Tout en se rapprochant à nouveau, il passa son doigt sur celle représentant le lieu de l’accident, puis enfin sur le jeune homme blond qui lui donnait causait de soucis. Avec un stylo il marqua son nom et prénom à côté.

« Tu es censé être mort, mais pourtant tu es là, hein ? »

Ses yeux allèrent maintenant sur Patt.

« Et tu es étonnement fort pour un jeune de ton âge, ou même pour un homme tout court… »

En dessous du nom et prénom du blondinet il écrivit « Mort ? Vivant ? », puis recula à nouveau. Il sentit une excitation lui envahir tout le corps. Il était même heureux qu’une affaire de ce type lui tombe sur les bras.

« Je vais te traquer et te retrouver mon garçon. Tu vas m’aider à élucider tout ça ! Et j’espère vraiment que mon idée première est fausse… »

***
**
*


         Julien suivait Aquice, rue après rue. La curiosité le dévorait, en effet il semblait chercher quelque chose de précis, et il voulait savoir quoi. Le jeune homme blond se tenait le flanc droit, zone particulièrement douloureuse. Le choc avait été plus rude de ce côté.
Depuis que le policier avait été stoppé le matin même, le silence s’était installé. Il n’aimait pas ça, le prenant pour un reproche de la part d’Aquice. Il n’avait pourtant fait que rendre la monnaie de sa pièce à Patt, et récupéré ce qui lui appartenait. Il est vrai que le policier était étonnement fort et l’avait bien surpris. Mais il n’y avait pas de raison d’en faire un drame.
Ils marchaient à présent dans un parc. Julien ne put s’empêcher d’être surpris de le voir se diriger aussi facilement dans une ville qu’il ne connaissait même pas. Dans sa propre ville à lui. Il décida de rompre le silence.

« Où va-t-on comme ça au juste ? Je te suis depuis ce matin, je veux des explications, maintenant !
- On va rejoindre Airwing et Rockhirth. »

La réponse fut brève et simple, mais surtout insuffisante aux yeux de Julien. Il attrapa Aquice par l’épaule pour le stopper.

« Tu ne peux pas te contenter de me dire que ça ! Je ne suis pas un petit chien ! »

Le jeune homme aux cheveux bleus se dégagea d’un coup et se retourna pour lui faire face. Son regard trahissait une profonde colère.

« Tu auras d’autres informations le moment venu ! Surtout après ton petit cinéma de tout à l’heure ! Tu nous fais déjà remarquer, tu as donc intérêt à te calmer !
- C’était donc bien ça… Répondit Julien en fronçant des sourcils. Mais tu n’as aucun ordre à me donner !
- Pour qui tu te prends, merdeux ?! »

Les deux jeunes hommes se firent face quelques secondes, les poings serrés. Cette zone était vide à part eux deux.
Julien céda le premier, et tenta de le frapper d’un crochet du droit. Aquice para et repoussa l’attaque sans la moindre difficulté, et son genou se logea dans le ventre du blondinet, le pliant en deux.

« C’est mon dernier avertissement. Calme-toi. »

Julien serra des dents. Il ne pouvait pas s’avouer vaincu, encore. Il se releva rapidement avec la ferme intention de répliquer, mais la paume de son adversaire se plaqua sur son torse pour le repousser, une nouvelle fois.
Aquice resta quelques secondes ainsi, la main vers l’avant, les sourcils froncés, lorsqu’il se produisit quelque chose. De l’eau entoura chacun de ses cinq doigts, avant de partir en jet vers Julien. Ses yeux s’écarquillèrent. Deux s’enroulèrent autour de chacun de ses poignets, deux autres sur chacune de ses chevilles, et le dernier encercla son cou. Avec une force incroyable, cela le propulsa en arrière avant de l’immobiliser contre un arbre les bras en l’air.
Julien ne parvenait même plus à parler, complètement déconcerté. Aquice s’approcha de lui, un petit sourire en coin.

« Tu es passé par l’enfer, revenu d’entre les morts, et tu es surpris par ce petit tour ? »

Le jeune homme resta muet, attendant la suite. Son interlocuteur laissa tomber son sourire pour reprendre un air sérieux. Son regard était glacial.

« Maintenant écoute-moi bien. Rappelle-toi bien que tu es ici grâce à moi ! Donc si je te dis de te calmer, tu te calmes ! Tu es un démon à présent, plus dans ton misérable lycée ! Nous avons une mission à accomplir, il n’y a donc pas de place pour les petites vengeances personnelles puériles ! Tu n’as même plus à éprouver ce genre de sentiment ! » Rugit-il. 

Julien resta silencieux, sous la contrainte, mais réagit fortement à cette phrase. Ses yeux en témoignèrent.

« Un démon… » Pensa-t-il.

Levant la main vers Julien, Aquice la ferma doucement. Les cinq liens se resserrèrent, mais le jeune homme garda sa lueur de défi dans le regard. L’eau autour de son cou se mit à s’élargir, sans pour autant relâcher l’étreinte, et finit par recouvrir sa bouche et son nez, l’empêchant de respirer normalement.

« Une dernière chose… Reprit-il de sa voix glaciale. Sache que pour nous, tu n’es qu’un nourrisson, pour les adultes que nous sommes. Tu n’as même pas de contrôle sur un élément, si jamais tu en as un, un jour… Tu es faible. »

Cet ultime mot résonna dans son oreille comme la pire des insultes, contractant tout son corps. L’eau relâcha sa pression, tombant au sol avec lui. Le jeune démon se mit à tousser, tout en reprenant son souffle.

« Nous pouvons t’écraser, ne l’oublie jamais.
- Pourquoi m’avoir sauvé dans ce cas ?
- Car je pense que tu as un petit potentiel qui pourrait nous aider. Le temps me dira si je me suis trompé. »

Tout en lui tournant le dos, il s’éloigna de Julien, qui se relevait à peine, puis tourna la tête vers lui.

« Je vais chercher les autres, attends-moi ici, Nourrisson. »

Serrant des dents, le jeune homme ne répondit pas, regardant son compagnon s’éloigner.
Une fois hors de vue, il frappa le sol de toutes ses forces, enfonçant son poing dans la terre, libérant sa frustration.

« Pourquoi est-ce que je devrais être inférieur à eux ?! Bordel ! »

Se relevant à nouveau, il regarda le sol quelques instants les poings serrés. Ses yeux rouges brillèrent d’une petite étincelle.

« Il ne me reste qu’à devenir plus fort qu’eux. »

Le silence régna pendant plusieurs minutes dans le parc, le laissant seul dans sa réflexion, lorsqu’un cri attira son attention.
À une vingtaine de mètres, cachés derrière des arbres se trouvaient Océanne et l’acolyte de Patt. Ce dernier venait de lui mettre une claque qui l’avait envoyée au sol. De loin, il semblait lui crier dessus. Fixant cette scène, avec une indifférence première de ses deux yeux rouges rubis, il éprouva par la suite une étrange sensation. Son cœur se mit à battre plus rapidement, et des fourmillements lui envahirent les jambes. Levant les mains devant les yeux, il se regarda ressentir cette étrange émotion pour la première fois. Il resta hésitant quelques secondes, alors qu'un nouveau cri d’Océanne lui résonna dans les oreilles, Il ferma les poings et fixa son regard de colère sur la scène en soufflant entre ses dents.

La jeune femme était au sol, les joues rougies. Un léger filet de sang coulait du coin droit de sa bouche. Bien qu’elle tentât visiblement de le cacher, tout son corps tremblait. Son agresseur qui était debout devant elle, une cigarette à la bouche, la regardait en souriant.

« Alors tu vas me répondre ? Qu’est-ce que tu leur as dit, aux flics ? »

La rouquine aux longs cheveux resta muette, le toisant de ses yeux argentés. Elle n’avait aucune intention de répondre. Elle cherchait plutôt un moyen de partir rapidement. C’est à ce moment qu’elle réalisa l’erreur qu’elle avait faite au commissariat. Le discours du commandant l’avait tellement secouée, qu’elle en avait oublié de parler des deux autres agresseurs de Julien, dont celui devant elle faisait partie.

« Il serait dommage que j’abîme davantage ton joli minois. D’ailleurs… »

Il attrapa sa ceinture, et entreprit de la desserrer. Doucement.

« On avait prévu de prendre un peu de bon temps avec toi prochainement. Je vais prendre de l’avance je pense. Avant de t’abîmer plus. »

Le simple fait d’entendre qu’ils avaient programmés son viol lui glaça le sang. Mais le voir continuer d’enlever sa ceinture lui rappela l’urgence du moment. Regardant autour d’elle, elle vit qu’il n’y avait personne pour lui porter secours. Elle se leva d’un bond et le poussa, rouge de colère.

« Je préfère encore mourir plutôt que d’avoir vos sales pattes sur moi ! »

L’attrapant par le poignet, il la rejeta au sol pour qu’elle ne se remette pas à courir. Il prenait de plus en plus de plaisir sur cette situation.

« Tu vas te taire oui ? J’aime faire ça en silence. »

Levant la main pour la frapper à nouveau, il fut stoppé dans son élan. Tout en se retournant, il tomba nez à nez avec Julien qui lui avait attrapé le bras. L’agresseur comme Océanne pâlirent sur le moment, n’osant même plus ciller. Sa cigarette en tomba de sa bouche.

« Impossible, tu… Commença-t-il,
- Comme si tu avais déjà fait quoi que ce soit. »

Aussitôt le genou du jeune démon partit dans ses côtes, le faisant tomber au sol le souffle coupé. Mais il ne le lâcha pas. Julien le regarda de haut, alors que sa victime essayait de reprendre une respiration normale. Il ressentit à nouveau cette sensation, comme avant de tuer Patt… Un sentiment de pouvoir. Un sourire se dessina sur son visage.
Océanne regardait la scène, n’en croyant pas ses yeux. McGregor ne lui avait donc pas menti. Elle sentit ses yeux s’humidifier par les larmes.
Le délinquant voulu se relever pour frapper, mais Julien lui attrapa le second bras pour le soulever, avant de le jeter à l’horizontale et de toutes ses forces contre le tronc d’un arbre. Au moment du choc, le dos du jeune homme craqua violemment avant qu’il ne retombe au sol inerte. De ses yeux rouges il fixa le corps quelques instants, et fit quelques pas dans sa direction. Il n’était pas mort, mais il avait quelque chose de brisé au dos, c’était sûr.

« Autant le laisser comme ça, il souffrira bien ainsi. » Pensa-t-il en le regardant de haut.

Océanne s’était levée, et s’approcha doucement dans son dos, hésitante et tremblante. Tout ceci était irréel pour elle. Elle l’avait vu mourir sur ses genoux, mais il était pourtant là. Devant elle.

« Julien… C’est… C’est bien toi ?
- Je ne t’ai pas sauvé. Si j’ai fait ça, c’est uniquement parce que j’avais des comptes à régler avec lui.
- Je… »

Il retourna d’un coup, et la fixa de ses yeux rubis brillants, l’effrayant par la même occasion. Un frisson glacial lui parcourut l’échine, alors que ses larmes réussirent à s’échapper sur ses joues. Une fois de plus aujourd’hui.

« Ne m’approche plus jamais. Je ne suis plus celui que tu connaissais. Je suis un démon à présent ! »

Sans lui laisser le temps de répondre, il s’éloigna, attachant sa chaîne à son cou avant de la mettre sous son T-shirt. Il finit par disparaître du champ de vision d’Océanne, la laissant seule et perdue.
Ecrit-Histoire-Scénario © :iconfiremagma:

Voilà le nouveau chapitre. Hésitez toujours pas à me dire si il y a des fautes, ou des choses mal dites/tournées.
Bonne lecture! ^^

Prochainement:



[...] Rockhirth ne trahissait toujours aucunes émotions. Il demeurait impassible, et ce même quand le démon aux cheveux verts se cacha derrière lui.

Julien en revanche, sentit son cœur accéléré. Il allait enfin avoir des réponses. Et suivant ces dernières, il agirait d’une manière ou d’une autre. Aquice commença son explication.

« Nous avons été envoyés ici pour une raison simple, mais on ne peut plus importante. Nous allons bientôt entré en guerre contre le monde du haut. » [...]


6) Révélations:
b. Préquel d'une guerre:
==> le 30.11.14


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CaelaSephyra's avatar
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Petit truc qu'Alex n'a pas relevé il me semble :

"Ce n’est pas possible, je vous le répète. J’ai poursuivit ce jeune homme dans les rues ce matin même. Il s’est enfuit du lycée juste après que monsieur Evans Patt soit défenestré."
=> "j'ai poursuivi"
et => Il s'est enfui
et => "après que monsieur Evans Patt s'est défenestré

Voilou pour la critique ^w^ Sinon c'est cool de voir l'histoire avancer, mais décidément cette pauvre Océanne a pas de chance, elle se fait agresser, manque de se faire violer par ce ****** de ******* et se fait rembarrer par Julien... Pauvre titine ;w;